Cette présentation d'oeuvres réalisées par l'artiste coréenne Bang Hai Ja retrace son long cheminement plastique et spirituel vers une lumière perçue comme le principe de l'univers.

Tarifs
Gratuit, accès dans les collections permanentes

Horaires
du mardi au dimanche de 10h à 18h

Contact us

Bang Hai Ja est une figure incontournable des échanges culturels entre la France et la Corée. Appartenant à la génération d’artistes qui fondent un art coréen contemporain durant les années 1950, elle devient à partir de 1961 et de son installation dans la Ville Lumière une représentante de l’Ecole de Paris.

Enfin, après un séjour dans son pays natal de 1968 à 1976, pendant lequel ses recherches se rapprochent de celles menées par les artistes du dansaekhwa, elle élabore un vocabulaire artistique qui récolte les suffrages d’un public séduit par le New Age, alors en plein essor en Occident.

Le travail de Bang Hai Ja est en effet marqué par une forte dimension spirituelle. Toutes les expérimentations de l’artiste sur les matières, les pigments et les techniques picturales qui rythment sa carrière visent à parvenir à un acte de co-création avec la nature et à produire la lumière. Vue comme le principe de l’univers, celle-ci doit en effet provenir du cœur des œuvres.

La réalisation des vitraux de la salle capitulaire de la cathédrale de Chartres qui s’achèvera au printemps 2020 apparaît ainsi comme l’aboutissement logique d’une carrière débutée il y a soixante ans. C’est à l’occasion de cette commande que le musée Cernuschi a souhaité rendre hommage à Bang Hai Ja. « Et la matière devint lumière » réunit une trentaine d’œuvres, peintures, sculptures et maquettes de vitraux, afin de retracer ce cheminement plastique et spirituel doté d’une rare cohérence et plébiscité de Paris à Séoul, en passant par Auroville.

Press

Discover