Secrets de Beauté

MAQUILLAGE ET COIFFURES DE L'ÉPOQUE EDO DANS LES ESTAMPES JAPONAISES À LA MAISON DE LA CULTURE DU JAPON À PARIS
Du 19 mai au 10 juillet 2021

 

Cette exposition inédite, réunissant près de 150 estampes* et 60 objets (miroirs, peignes, épingles à cheveux, perruques…), est une plongée dans l’intimité et les rituels de beauté des femmes de l’époque Edo (1603-1868). Elle permet de découvrir à travers quatre sections thématiques l’évolution du maquillage et de la coiffure qui répondait au respect de règles sociales strictes et à la recherche de l’élégance.

* En raison de la fragilité des estampes, leur présentation se fera en deux temps :
1er volet : 7 octobre – 28 novembre 2020 (clotûré) / 2ème volet : 19 mai – 10 juillet 2021
Fard blanc Bien Senjokô, Keisai Eisen, 1815-42 © POLA Research Institute of Beauty and Culture

 

Blanc, noir, rouge : le maquillage de l’époque Edo se compose principalement de ces trois couleurs. Exhiber une peau d’une blancheur immaculée étant un point crucial pour les femmes, de la poudre blanche est toujours appliquée sur le visage, le cou et la nuque. Le noir est lié aux rites de passages. Si les femmes du peuple se teignent les dents de noir une fois mariées et se rasent les sourcils à la naissance de leur premier enfant, dans la noblesse de cour et l’aristocratie guerrière, passé un certain âge, elles redessinent leurs sourcils en haut du front. Quant au rouge, rare et précieux, il se pose avec parcimonie sur les lèvres et les joues. 

L’art sophistiqué de la coiffure connaît son apogée à l’époque Edo. Les styles de chignons se diversifient rapidement, au point qu’on en aurait compté jusqu’à plusieurs centaines ! Parallèlement se développent les ornements de cheveux qui égaient les chevelures. Tout comme le maquillage, les coiffures sont des indicateurs d’âge, de classe sociale, de statut matrimonial ou encore de profession.

Dans la société hiérarchisée de l’époque Edo, les femmes ne peuvent choisir librement leur maquillage ou leur coiffure. Mais l’inventivité dont elles font preuve sont à l’origine d’un art diversifié de la toilette, l’une des plus belles occasions de se parer magnifiquement étant la cérémonie de mariage. 

Les trois séries d’estampes réunies dans la dernière section représentent la femme japonaise de l’époque Edo dans son incroyable diversité : femmes du petit peuple, courtisanes, épouse et concubines du shôgun... Ces œuvres nous font pénétrer dans de multiples scènes de la vie quotidienne et subliment la beauté de ces femmes.

Informations pratiques

Maison de la Culture du Japon à Paris

101 bis Quai Branly, 75015 Paris
Salle d’exposition (niveau 2)


Horaires

Du mardi au samedi, de 11h à 19h (dernière entrée dans la salle 18h15, évacuation 15 min avant la fermeture). Fermé le dimanche et le lundi.
Nocturnes les jeudis 10, 17, 24 juin et 1er, 8 juillet : de 11h à 21h (dernière entrée 20h15)

 

Tarifs

Plein tarif 5 € / tarif réduit 3 €
Les billets sont horodatés : la réservation en ligne est obligatoire pour tous les publics, y compris les bénéficiaires de la gratuité.
Les détenteurs de billets pour une visite prévue pendant la période du 30 octobre au 12 décembre peuvent réserver sans frais.
Bénéficiaires du tarif réduit 3 € 
♦ Un accompagnant(e) d’adhérent de la MCJP
♦ Membres de l’AMIC-J
♦ Demandeurs d’emploi
♦ Étudiants
♦ Plus de 60 ans
♦ Bénéficiaires des minimas sociaux
♦ Moins de 26 ans
♦ Groupes de plus de 10 personnes
♦ Visiteurs munis d’une preuve d’achat d’un billet de l’exposition du musée
Cernuschi « Voyage sur la route du Kisokaidō » 
♦ Adhérents détenteurs de la carte Paris Musées
Gratuité pour les :
➤Adhérents MCJP
➤Moins de 18 ans
➤Enseignants
➤Personnes handicapées + accompagnant(e)
➤Détenteur de la carte “Visite Paris Région carte professionnelle”
➤Groupes scolaires (collège, lycée)
➤Salarié.e.s des entreprises membres de l'Amicale au Japon pour la MCJP